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Fredz

Biographie

C’est, à n’en pas douter, à un nouveau type d’artiste que l’on affaire lorsque l’on rencontre pour la première fois un tout jeune artiste comme Fredz. On insistera bien sur le terme de rencontre, et pas seulement d’écoute, car Fredz est un phénomène à part, un artiste générationnel, certes, musicien polymorphe qu’il est urgent de placer dans la catégorie inclassable et, peut-être même, insaisissable. Voilà une bonne nouvelle à l’heure où les maisons de disques s’empressent davantage de caler leurs jeunes poulains dans des formats plutôt que de leur laisser pousser des ailes ou les laisser sortir des sentiers battus d’une pop déclinée à toutes les sauces.

Ce qui fait la singularité de Fredz, en dehors même des qualités musicales sur lesquelles nous allons revenir, c’est sans doute son côté touche-à-tout, artisan forcené du son, zèbre québécois pas disposé du tout à se laisser enfermer dans une cage, même dorée, de jeune surdoué. Car c’est un petit prince du paradoxe que ce garçon. Son rap semble plus sortir d’une galaxie étoilée que d’une cité ; son flow a un côté suave et ne sonne jamais brutal ; enfin, tout en étant un authentique miroir de sa génération, jamais il n’enfonce dans ses textes de clichés la concernant ni ne la caricature, comme tant d’autres le font.

C’est, à n’en pas douter, à un nouveau type d’artiste que l’on affaire lorsque l’on rencontre pour la première fois un tout jeune artiste comme Fredz. On insistera bien sur le terme de rencontre, et pas seulement d’écoute, car Fredz est un phénomène à part, un artiste générationnel, certes, musicien polymorphe qu’il est urgent de placer dans la catégorie inclassable et, peut-être même, insaisissable. Voilà une bonne nouvelle à l’heure où les maisons de disques s’empressent davantage de caler leurs jeunes poulains dans des formats plutôt que de leur laisser pousser des ailes ou les laisser sortir des sentiers battus d’une pop déclinée à toutes les sauces.

Ce qui fait la singularité de Fredz, en dehors même des qualités musicales sur lesquelles nous allons revenir, c’est sans doute son côté touche-à-tout, artisan forcené du son, zèbre québécois pas disposé du tout à se laisser enfermer dans une cage, même dorée, de jeune surdoué. Car c’est un petit prince du paradoxe que ce garçon. Son rap semble plus sortir d’une galaxie étoilée que d’une cité ; son flow a un côté suave et ne sonne jamais brutal ; enfin, tout en étant un authentique miroir de sa génération, jamais il n’enfonce dans ses textes de clichés la concernant ni ne la caricature, comme tant d’autres le font.

En parlant de galaxies, il est évident qu’on ne peut parler de Fredz sans évoquer l’image d’une étoile montante, d’une supernova dont rien ne viendra couper la trajectoire vers le firmament d’une pop hardcore et pourtant hyper positive. Une étoile qui force le passage vers un public ouvert à de nouvelles influences, comme ont réussi avant lui à imposer des Orelsan, Nekfeu, Karim Ouellet, Lomepal ou encore Stromae, qui se posent en influences majeures du jeune artiste. Pour eux tous, aucune frontière de style n’existe, aucun cluster musical ne s’impose, sky is the limit. C’est tout sauf un hasard si notre prodige du beatmaking a commencé par partager ses intrus en y posant sa voix avant de se rendre compte que faire appel à d’autres petits génies (en l’occurrence Toonz et Omska) boostait la créativité de ses prods et générait des instrus hyper créatives. Plus de psychédélisme, plus de lounge, qui ont contribué à forger son identité musicale.

À seulement 22 ans, Fredz exerce déjà sa passion depuis 6 ans, et ne se voit pas en seul musicien mais en artiste pluridisciplinaire qui gère aussi sa jeune carrière. Aujourd’hui, on est 3.0 ou bien on n’est pas.

Pour ce qui est de ses textes, le jeune homme a son petit secret : se regarder dans un miroir (#generationselfie) et le tendre vers les autres afin de partager ses sentiments, ses émotions, ses ressentis. Exercice autocentré ? Pas le moins du monde, c’est au contraire une façon altruiste de partager son point de vue, de parler d’amour ou de sa vie pro, de mêler l’intime au plus général, sa rêverie à la réalité des autres… ce n’est pas un hasard si TikTok a su renvoyer de Fredz une image fidèle (jusqu’à 20 000 vidéos !) : il y a là matière à groover autant qu’à se voir dedans, une sorte de signature de la part du jeune Frédéric. Mais un motif demeure : l’idée qu’au-delà du thème, les paroles sonnent juste et bien. C’est la raison pour laquelle Fredz part systématiquement d’une topline avant d’écrire en full impro. Une méthode bien à lui qui donne lieu à des textes ambiants et hypersensibles. L’énervement des débuts a laissé place à une forme de candeur, de douceur, de rêverie, qui entre en symbiose avec son public.

Mais d’où peut bien venir le caractère intimiste et profond des textes et des compos du jeune homme ? Si l’on creuse un peu, on découvre qu’il travaille en mode homemade à 100%, qu’il n’écrit ni ne compose hors de sa chambre ou, circonstance rare, dans un espace confiné lorsqu’on le pousse à se mettre en mode collectif du type studio ou « maison d’artiste ». Pour sûr, la dimension introspective joue à bloc dans les compos de Fredz, et c’est tout sauf un hasard : celui qui a commencé la musique sur la guitare de sa sœur n’a jamais entrevu sa passion autrement qu’en mode confidentiel et privé. Quel mal y-a-t-il à cela ? Et le live n’y change rien, car c’est dans les yeux des spectateurs que, celui qui a découvert la scène en période de pandémie, que Fredz a fait connaissance avec son public.

En un mot comme en mille, provoquer la rencontre de votre astéroïde avec celui de Fredz reposera avant tout sur une ouverture d’esprit hors norme et hors du temps. En témoignent ces moments de grâce suspendus lors des deux dates québécoises partagées avec Big Flo et Oli, juste après le confinement, parrains de cœur et partenaires d’âme de Fredz qui lui ont donné l’énergie et la foi en son travail.


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