Biographie
Il y a quelque chose d’organique, d’élastique chez Marie Céleste : dans ses généreuses compositions autant que dans sa chronologie. Apparu au mitan de la précédente décennie à Alma, ce quintette formé d’amis du secondaire – qui se définit comme la somme des influences de ses cinq têtes, hybridant folk, indie pop, art-rock, electro et musiques globales – prend finalement son envol en 2023, suite à une migration vers la métropole. Et, depuis, tout coule vivement.
Se contentant à ses débuts d’un seul show par année (à l’époque pas mal prog, aux pièces avoisinant les dix minutes), le groupe en vient vite à vouloir se professionnaliser suite à son exode (suffisamment pour pouvoir payer son local de pratique, du moins). Montréal lui est un pivot, une source de fébrilité : pour découvrir des artistes en allant voir des shows, pour s’imprégner de nouvelles scènes, pour rencontrer d’autres musicien·nes. Le premier objectif, c’est le concours-vitrine des Francouvertes – c’est là que le label Bravo musique découvre son charmant et jubilatoire alliage prog-pop, désormais davantage appliqué dans un format chanson.
Il y a quelque chose d’organique, d’élastique chez Marie Céleste : dans ses généreuses compositions autant que dans sa chronologie. Apparu au mitan de la précédente décennie à Alma, ce quintette formé d’amis du secondaire – qui se définit comme la somme des influences de ses cinq têtes, hybridant folk, indie pop, art-rock, electro et musiques globales – prend finalement son envol en 2023, suite à une migration vers la métropole. Et, depuis, tout coule vivement.
Se contentant à ses débuts d’un seul show par année (à l’époque pas mal prog, aux pièces avoisinant les dix minutes), le groupe en vient vite à vouloir se professionnaliser suite à son exode (suffisamment pour pouvoir payer son local de pratique, du moins). Montréal lui est un pivot, une source de fébrilité : pour découvrir des artistes en allant voir des shows, pour s’imprégner de nouvelles scènes, pour rencontrer d’autres musicien·nes. Le premier objectif, c’est le concours-vitrine des Francouvertes – c’est là que le label Bravo musique découvre son charmant et jubilatoire alliage prog-pop, désormais davantage appliqué dans un format chanson.
C’est ce nouvel allant plus convivial qui est présenté sur Feux de joie, mini-album lancé en février 2024 à la Sala Rossa. Quelques mois plus tard, un Théâtre Fairmount à guichets fermés confirme – déjà – l’ascension de la formation dans la grand’ ville. Intérêt marqué, salles remplies, écoutes enviables (plus de 800 000 sur Spotify seulement) : en peu de temps, Feux de joie s’affirme comme un succès initiateur – une grande satisfaction pour ses créateurs, qui ont longtemps attendu avant de se commettre à une première parution.
La suite se fera attendre moins longtemps, et tant mieux. Prévue pour l’hiver 2026, cette deuxième offrande ratissera encore plus large, liant fluidement des facettes acoustiques et électroniques à travers la lentille pentagonale du groupe. Ce sera un album de célébration, encore, toujours : un hommage aux relations humaines, aux gens qui nous entourent, qui nous unissent et nous permettent de briller. Un album de lumière, de communauté, d’amour, d’amitié, d’aller mieux.
Marie Céleste, c’est « indéniablement de la musique qui s’écoute avec des oreilles » – et, de plus en plus, avec le cœur.