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Mon Doux Saigneur

Biographie

Émerik St-Cyr Labbé bricole depuis 2014 sous le nom de Mon Doux Saigneur un étonnant mélange de folk hanté, de desert blues et de country qui groove jusqu’à remuer les plus endurcis et parvient à distiller la sincérité brute de sa poésie de slacker en gardant toujours quelque chose de réconfortant. Forts de deux albums célébrés par la critique (prix de l’album Indie Rock de l’année au GAMIQ en 2018, nominations à l’ADISQ et au prix de la chanson SOCAN), le groupe habite des scènes toujours plus grande un peu partout au Québec où l’alchimie contagieuse et désinvolte de son empathie dansante lui attire de plus en plus d’alliés.

Fleur de l’Âge, troisième effort qui paraîtra en mai 2022, est une célébration du pouvoir d’être ensemble, de la musique et de ceux qui la font exister. Marqué par une affection pour les foisonnantes sonorités 70’s/80’s et les refrains accrocheurs, l’album est collection d’hymnes à toutes les formes d’amour. Des chansons comme autant de manières de résister au chaos sans travestir sa sensibilité ni ses idéaux, et d’y trouver quelque chose de bleu comme la joie. Peut-être même la sainte paix.

Émerik St-Cyr Labbé conçoit la musique comme un véhicule de liberté capable de créer autant de mouvement dans la vie qu’il permet de déplacer d’air. Il bricole sous le nom de Mon Doux Saigneur un étonnant mélange de folk hanté, de desert blues et de country qui groove jusqu’à remuer les plus endurcis et parvient à distiller la sincérité brute de sa poésie de slacker en gardant toujours quelque chose de réconfortant.

Se découvrant auteur-compositeur au fil d’aventures entre son St-Jean-sur-Richelieu natal et Montréal en passant par la Colombie-Britannique, c’est en 2014 qu’il décide de quitter les chantiers de construction pour se consacrer entièrement à bâtir des chansons. Un premier effort solo sensible et audacieux naîtra l’année suivante de cette période et de la rencontre du réalisateur Jesse Mac Cormack ; le EP MONDOUXSAIGNEUR#1, assemblage lo-fi de rythmes hypnotiques et de métaphores surprenantes qui constitue une sincère et vibrante déclaration de guerre au préfabriqué.

Le besoin de s’entourer de divers amis musiciens pour affronter la scène des Francouvertes finit par constituer de manière organique un groupe autour du chanteur. Les guitaristes David Marchand et Eliott Durocher-Bundock, le bassiste Cédric Martel et le batteur Mandela Coupal-Dalgleis forment une cellule de plus en plus soudée après les mois de création d’un album éponyme en 2017. Introspection dense et vibrante marquée par le deuil, la collection de pièces foisonnantes à la réalisation dépouillée sera couronnée album Indie Rock de l’année au GAMIQ en 2018.

Mettre en musique ensemble cet hiver de la vie transforme le groupe en véritable famille que le retour du soleil voit prendre la route et habiter des scènes toujours plus grande un peu partout au Québec, notamment celles des Francos de Montréal, de Pop Montréal et du Coup de coeur francophone.

Cette période insuffle une urgence de vivre, un enthousiasme retrouvé et une lumière qui transpire le vent du large et déborde sur Horizon, second album de Mon Doux Saigneur. Bourré de perles d’espoir qu’on croirait cueillies au cœur du rock seventies, l’album se verra nominé dans la catégorie «Album de l’année - alternatif» au gala de l’ADISQ alors que l’extrait « Tempérance » le sera au prix de la Chanson SOCAN 2022. Bien que marquée par les aléas d’une pandémie mondiale, la tournée qui suit mènera le groupe du Festif! de Baie-Saint-Paul à Gatineau en passant par Alma, Québec, Rimouski, Tadoussac, Granby et tant d’autres scènes où le groove contagieux et désinvolte de son empathie joyeuse lui attire de plus en plus d’alliés.

C’est dire combien Fleur de l’Âge, qui paraît en mai 2022, devient comme un baume pour l’âme à étendre sur nos années de misère. Sans aborder directement les confinements et la maladie, l’album constitue tout de même une réaction à tout ce qui a manqué aux dernières années ; un exorcisme espiègle du marasme et de l’angoisse, et une célébration du pouvoir d’être ensemble, de la musique et de ceux qui la font exister.

Toujours marqué par une affection pour les foisonnantes sonorités 70’s/80’s et les refrains accrocheurs, l’album reste malgré sa réalisation sans faille traversé par une liberté et une sincérité qui n’a rien à voir avec l’artifice. Une volonté de rassembler, de revenir à la simplicité du jeu et d’aller vers les choses à la manière d’un enfant qui trouve écho partout dans la collection d’hymnes à toutes les formes d’amour que constitue Fleur de l’Âge.

Des chansons comme autant de manières de résister au chaos sans travestir sa sensibilité ni ses idéaux, et d’y trouver quelque chose de bleu comme la joie.

Peut-être même la sainte paix.

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