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Simon Boisseau

Biographie

Simon Boisseau est un pianiste qui cherche à transposer des impressions qui vont durer toute une vie. Que ce soit en piano solo aux consonances néo-classique, comme accompagnateur de Fredz et d’Émile Bourgault, membre de la formation pop-rock funky Barber For The Queen, directeur musical, arrangeur ou compositeur de musique à l’image, le musicien autodidacte originaire de la Rive-Sud s’établit tranquillement dans les alentours culturels d’ici et d’ailleurs depuis la parution de son deuxième album Le déjeuner sous Bravo musique en mars 2023. Depuis, il a fait partie de la cohorte des Flambettes (une initiative du ROSEQ), a effectué une tournée des parcs montréalais, orné quelques petites salles de la province et pris part au Festival Colline deux années de suite. Si Le déjeuner évoquait un état d’esprit, un florilège de souvenirs et la contemplation matinale, ce que Simon prépare pour 2026 se rapprochera davantage de la trame sonore du film d’animation (une de ses passions) et, plutôt que de miser sur un moment de la journée, couvrira toute une vie à date. Plus que du piano solo, on y retrouvera des arrangements, notamment des cordes, dans des pièces qui offriront thèmes récurrents et détours surprenants.

Originaire de la Rive-Sud de Montréal, Simon Boisseau a commencé à s’enseigner lui-même la musique vers l’âge de 8 ans, calquant au piano les rock bands des années 60-70, comme les Beatles ou Supertramp de ce monde. Il compose déjà ses premiers morceaux vers l’âge de 10 ans. En 2019, à tout juste 17 ans, il enregistre son premier album Colorblind. À 21 ans, il lancera bientôt son deuxième album, Le déjeuner. « Fuir » en est le premier extrait, promesse néo-classique d’une course folle vers l’inconnu.

Aujourd’hui, Simon apprivoise André Gagnon et Claude Léveillée, écoute Bill Evans et Oscar Peterson, tout en puisant dans la pop japonaise des années 70, sans oublier son amour des rock bands tous acabits. Boisseau est récemment retourné sur les bancs d’école pour approfondir ses connaissances en théorie musicale, plus particulièrement en piano classique, et du même coup faire un bac en enseignement de la musique.

Simon Boisseau n’en est pas non plus à ses premières élucubrations, bien que ce projet solo le sorte quelque peu de la création et de la performance en groupe qu’il connaît au sein du groupe pop rock Barber for the Queen, bien niché dans la scène indie montréalaise.

C’est là que Boisseau s’est émancipé à créer en groupe, et a acquis une expérience de scène qui lui servira sans doute de point d’appui dans son projet solo. Le son de Barber for the Queen n’ayant pas de lien direct avec son projet néo-classique, il demeure tout de même indissociable de l’acte créatif de Boisseau, qui compartimente ses deux projets, quand il entend une nouvelle compo naître entre ses deux oreilles. Ces vases communicants lui permettent, comme il dit, « l’expressivité d’une situation ou d’un sentiment qui m’est impossible de partager avec les mots, sans le son d’un piano. »


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